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Vous avez lancé vos campagnes Google Ads, investi du temps, du budget, parfois même fait appel à une agence… et pourtant, les résultats stagnent. Peu de clics qualifiés, un coût par acquisition élevé, des conversions décevantes. La frustration est courante, mais rarement due à la plateforme elle-même.

Dans la majorité des cas, les campagnes sous-performantes ont un point commun : des fondamentaux mal maîtrisés. Trop de comptes sont lancés sans une structure claire, sans stratégie d’enchères adaptée, ou avec des pages de destination inefficaces. Et Google Ads, qui reste un levier puissant, devient alors un centre de coûts plutôt qu’un générateur de croissance.

Chez Agence THRIVE, nous auditons chaque mois des dizaines de comptes. Résultat : ce sont souvent les mêmes erreurs qui reviennent. Dans cet article, on fait le point sur les vraies causes de contre-performance et surtout, sur les leviers d’optimisation à activer pour transformer vos campagnes.

Des campagnes mal paramétrées dès le départ

La majorité des problèmes sur Google Ads ne viennent pas de l’algorithme, mais d’un mauvais paramétrage initial. Trop souvent, les campagnes sont lancées sans une vision claire de leur objectif, avec des paramètres par défaut qui grèvent leur rentabilité dès le départ.

Premier point à vérifier : le type de campagne sélectionné. Beaucoup d’annonceurs laissent Google activer par défaut le réseau Display, ou mélangent les objectifs sans cohérence. Résultat : les annonces sont diffusées sur des emplacements peu pertinents, avec un trafic difficile à qualifier.

Ensuite, vient la stratégie d’enchères. Passer directement sur du CPC optimisé, du CPA cible ou du ROAS cible sans données fiables, c’est confier les clés de la voiture à un pilote sans GPS. Ces stratégies automatisées peuvent être redoutablement efficaces, mais seulement si le suivi de conversion est correctement installé… et si le compte dispose d’un volume suffisant de données.

Enfin, un mauvais ciblage géographique ou par appareil peut pénaliser lourdement vos résultats. Diffuser des annonces sur tout le territoire quand vous visez une clientèle locale, ou négliger le mobile quand 70 % de vos visiteurs viennent du smartphone, c’est brûler du budget inutilement.

Notre conseil : avant de lancer ou relancer une campagne, vérifiez que chaque paramètre réponde à une intention claire. Quel objectif ? Quelle audience ? Quelle zone ? Quel appareil ? Quelle stratégie d’enchères, et pourquoi ? Ce sont ces fondations qui conditionnent la performance future.

Si vous avez rencontrez des problèmes techniques ou une suspension inopinée, notre article sur les comptes Google Ads bloqués ou suspendus pourrait également vous être utile.

Une structure de compte trop dispersée

strategie google ads

Un autre facteur courant de sous-performance : une structure de compte trop éclatée ou mal hiérarchisée. Trop de campagnes, mal nommées, avec des groupes d’annonces fourre-tout et des mots-clés mélangés sans logique. Résultat : un compte illisible, difficile à optimiser, et une perte de contrôle sur le budget.

Sur Google Ads, le budget s’attribue au niveau de la campagne. Si vous multipliez les campagnes à faible budget (5 campagnes à 5 €/jour chacune), vous diluez vos chances de générer des impressions significatives. À l’inverse, une seule campagne bien structurée avec plusieurs groupes d’annonces permet un meilleur pilotage et une meilleure collecte de données.

La clé, c’est de construire une structure alignée avec vos objectifs. Par exemple : une campagne par objectif principal (vente, lead, notoriété), un groupe d’annonces par famille de produits ou par intention de recherche, avec des mots-clés cohérents et des annonces dédiées.

Et surtout : ne cherchez pas à tout faire rentrer d’un coup. Si votre budget est limité, privilégiez une approche ciblée, quitte à ne promouvoir que vos offres les plus rentables dans un premier temps.

Des mots-clés mal maîtrisés

C’est l’erreur la plus fréquente : utiliser des mots-clés trop larges, trop vagues, ou mal adaptés à l’intention de recherche. Beaucoup de campagnes diffusent des annonces sur des requêtes qui n’ont rien à voir avec leur offre réelle. Résultat : un trafic peu qualifié, un taux de clic décevant, et un coût par acquisition qui grimpe.

Par exemple, cibler le mot-clé “formation marketing” en requête large peut vous exposer à des recherches comme “formation marketing gratuite”, “école de marketing”, “stage marketing lycée”… qui ne sont pas forcément pertinentes. Pour éviter cela, il est indispensable de bien travailler vos types de correspondance (exacte, expression, large modifié) et surtout d’utiliser des mots-clés négatifs dès le départ.

Deuxième point souvent négligé : le rapport sur les termes de recherche. Trop peu d’annonceurs l’analysent régulièrement, alors qu’il permet d’identifier les requêtes réelles qui déclenchent vos annonces. Ce rapport est une mine d’or pour ajuster vos mots-clés, affiner votre ciblage et supprimer les expressions qui consomment du budget sans générer de conversions.

Enfin, gardez en tête que tous les mots-clés ne se valent pas. Certains ont un fort volume mais une faible intention d’achat, tandis que d’autres sont plus rares mais beaucoup plus proches de la conversion. La stratégie gagnante repose souvent sur un bon équilibre entre volume, pertinence et intention.

Notre conseil : ne vous fiez pas aux apparences. Un mot-clé à fort volume peut être un piège. Travaillez une liste ciblée, surveillez les performances et nettoyez-la chaque semaine. Un trafic maîtrisé vaut mieux qu’un trafic abondant mais inutile.

Des annonces peu différenciantes

Apparaître dans les résultats Google ne suffit pas. Vos annonces doivent donner envie de cliquer, autrement dit : capter l’attention, susciter l’intérêt et provoquer une action immédiate. Trop d’annonceurs se contentent de messages génériques, mal rédigés ou peu adaptés à l’intention de l’internaute.

Une bonne annonce repose sur trois piliers :

  1. Un titre accrocheur intégrant le mot-clé principal,
  2. Un bénéfice clair pour l’utilisateur,
  3. Un appel à l’action explicite (ex. : « Obtenez un devis en 1 minute », « Découvrez nos tarifs », etc.).

À cela s’ajoute un levier souvent sous-utilisé : les extensions d’annonces. Liens annexes, accroches, avis, extraits de site, numéros de téléphone… Chaque extension est une opportunité de gagner en visibilité, d’augmenter la surface cliquable et de renforcer la légitimité de votre offre. Google Ads favorise d’ailleurs les annonces enrichies dans son système d’enchères.

Autre point essentiel : la cohérence entre mots-clés et contenu d’annonce. Si l’internaute ne retrouve pas sa requête dans le titre ou le descriptif, son attention se détourne instantanément. À l’inverse, plus l’annonce lui semble pertinente, plus le taux de clic (CTR) augmente… et avec lui, votre niveau de qualité.

Notre conseil : testez plusieurs variantes d’annonces, suivez les CTR et les taux de conversion, puis mettez systématiquement en avant vos atouts différenciants (livraison rapide, prix exclusif, avis clients, expertise sectorielle…). Sur Google Ads, la différence se joue souvent en 3 lignes.

Une page de destination qui freine la conversion

Votre annonce a généré un clic. Mais si la page de destination ne suit pas, l’effort est perdu. Trop souvent, les campagnes Google Ads renvoient vers des pages génériques, mal conçues ou en décalage total avec le message publicitaire. Résultat : l’internaute quitte le site sans interagir, et votre coût par clic se transforme en coût perdu.

Le premier critère, c’est la cohérence entre l’annonce et la page. Si vous promettez « un devis gratuit en 1 minute » dans l’annonce, mais que l’utilisateur atterrit sur une page fourre-tout sans formulaire visible, vous perdez immédiatement sa confiance. La promesse doit être tenue dès les premières secondes.

Deuxième point : la lisibilité. Une bonne landing page met en avant un bénéfice clair, un appel à l’action visible, et élimine les distractions inutiles (menus secondaires, liens sortants, surcharge d’informations). Chaque élément doit guider l’utilisateur vers l’action souhaitée : remplir un formulaire, acheter un produit, demander un rappel.

Enfin, l’expérience mobile et la vitesse de chargement sont devenues critiques. Plus de la moitié des visites proviennent d’un smartphone, et un délai de chargement de plus de 3 secondes peut faire chuter de 50 % vos conversions. Pensez responsive, testez votre page sur différents appareils, et utilisez des outils comme PageSpeed Insights pour optimiser vos performances.

Un mauvais alignement avec le parcours d’achat

Toutes les campagnes ne visent pas les mêmes internautes. Certains découvrent à peine votre marque, d’autres comparent des offres, et une minorité est prête à acheter. Diffuser le même message à tout le monde, au même moment, avec les mêmes formats, revient à parler dans le vide.

C’est l’une des erreurs les plus fréquentes : lancer une campagne Search avec des mots-clés transactionnels (« acheter », « devis », « commander »), alors que l’audience visée n’a jamais entendu parler de votre marque. Le résultat ? Peu de clics, un taux de rebond élevé, et une campagne qui semble ne pas fonctionner… alors qu’elle est simplement mal synchronisée.

À l’inverse, une campagne trop généraliste ciblant des prospects « chauds » en fin de parcours d’achat risque de diluer le message et de manquer l’opportunité de conclure.

La solution consiste à adapter vos formats et vos intentions publicitaires à chaque étape du tunnel de conversion :

  • En haut de tunnel : misez sur le Display, YouTube Ads ou les campagnes Discovery pour éveiller l’intérêt et capter l’attention.
  • En milieu de tunnel : le Search permet d’adresser les requêtes de comparaison ou d’évaluation avec des contenus rassurants.
  • En bas de tunnel : activez du remarketing, des extensions de promotion ou des annonces avec preuves sociales, pour pousser à l’action.

Un suivi insuffisant ou mal exploité

Impossible d’optimiser ce qu’on ne mesure pas. Pourtant, le manque de tracking fiable reste l’un des freins majeurs à la performance des campagnes Google Ads. Trop de comptes tournent sans suivi de conversions correctement configuré, ou se basent uniquement sur des indicateurs superficiels comme le nombre de clics ou le taux d’impressions.

Première étape indispensable : installer un suivi de conversion propre. Cela signifie intégrer les bons tags (achat, formulaire envoyé, appel, prise de rendez-vous…) et les tester pour s’assurer qu’ils remontent bien les données. Sans cela, Google ne peut pas optimiser vos enchères automatiquement, et vous-même naviguez à l’aveugle.

Mais mesurer ne suffit pas. Encore faut-il analyser. Beaucoup d’annonceurs se focalisent sur les métriques visibles (CTR, position moyenne), sans regarder les indicateurs les plus parlants : coût par conversion, ROAS, taux de rebond ou encore parcours utilisateur post-clic via Google Analytics.

Enfin, peu de comptes exploitent les rapports avancés : termes de recherche, analyse des enchères, données par appareil, par plage horaire ou par zone géographique. Ce sont pourtant ces insights qui permettent de cibler plus finement, de réduire les coûts inutiles et d’optimiser campagne après campagne.

Google Ads : un levier puissant, à condition de le piloter avec méthode

Une campagne Google Ads qui ne convertit pas, ce n’est pas une fatalité. Dans la grande majorité des cas, les résultats décevants s’expliquent par des fondamentaux mal posés, des choix techniques non maîtrisés ou une absence de stratégie claire.

À l’inverse, des campagnes bien structurées, ciblées avec précision, pilotées à partir de données fiables et optimisées semaine après semaine peuvent devenir un vrai moteur de croissance pour votre activité.

Chez Agence THRIVE, nous accompagnons les entreprises dans la refonte complète de leurs campagnes, l’optimisation des leviers rentables et la mise en place d’une stratégie de conversion solide, du clic jusqu’à la vente.

Vous avez besoin d’un regard extérieur pour comprendre ce qui bloque ? D’un plan d’action concret pour améliorer vos performances ? Contactez notre équipe : on pose les bases ensemble, et on fait de Google Ads un levier rentable, pas un poste de dépense.